Anoblissement de Prunille de Cianfarano

Vieux croûlant bedonnant Messages : 9 Date d'inscription : 18/01/2011

Savié agrippa nerveusement la manche de son père.

Reste tranquille ! murmura-t-il.

Je me concentre.

Les yeux dans le vague, il se voyait déjà entre la vassale et la suzeraine. Ou plutôt l’inverse. Ou plutôt sous l’une… Oooh, non derrière l’autre avec celle qui... Père !

Savié exposa son idée. Celle-ci sortit Mateù de sa première léthargie pour le plonger dans une autre. Il regarda son fils, les yeux tout ronds, la bouche ouverte. Ensuite, il se mordit la lèvre inférieure, comme pour mieux se projeter dans l’avenir.

L’Arlésien posa une main sur la tête de son fils qu’il ébouriffa d’un geste frénétique.

Tu es un génie mon fils !

Prenant à témoin les quelques personnes assises à leurs côtés, il répéta, toujours à mi-voix, même si l’excitation élevait le volume : Cet enfant est un génie !

Tous les éléments étaient enfin en place : le prétexte, la tentatrice et l’excuse.

Plus aucun doute possible, le Très-Haut existait !

Flo a rit tout son saoul, puis a vu passer une dame dont le visage lui rappelle un vague souvenir, malheureusement trop flou pour y mettre un nom.... ah ouiiii! les mariés d'Arles! Laquelle mariée a collé un paquet malodorant dans les bras de ce qui lui a semblé être un autre invité, qui ne lui rappelle pourtant pas le canard... Puis elle a vu passer Véro, rencontrée en taverne marseillaise des mois auparavant. Tiens, le berger n'est pas avec elle?
Et puis tout ce beau monde est reparti, elle est à nouveau seule dans l'entrée, et a repris son calme petit à petit.
Elle sourit à Alex, contemple la tâche humide en haut de son décolleté, décide que non ce n'est pas bien grave, juste une peu de salive de son neveu sur la robe de sa tante, tout va bien.

Puis elle hésite. y retourner ou s'offrir une petite collation en avance sur la fin de la cérémonie?
Elle hésite, mais sa curiosité naturelle mais particulièrement développée - faut bien l'avouer - l'incite à diriger ses pas vers la salle de cérémonie - histoire de voir de ses propres yeux la réaction de sa cousine au baiser langoureux de la blondinette. Non, Délia ne la gifflera pas devant tout ce monde, mais elle ne pourra pas non plus faire comme si tout était normal, alors?

De supputations en hypothèses, Flo et Alex se sont glissés dans la salle de cérémonie, emplie maintenant de brouhaha et de murmures, constrastant avec le silence figé des héroïnes de la cérémonie....

mais bon sang, Délia, fais quelque chose! dis quelque chose! REAGIS!!

Elle l'a pensé tellement fort, Flo, qu'elle l'a murmuré.... et au léger mouvement de tête de sa cousine, celle-ci l'a entendue...
faut dire que si Flo est particulièrement curieuse, elle ne brille pas par sa patience...

Baronne de Fayence Messages : 22 Date d'inscription : 06/12/2010

Elle s’apprêtait à donner son blason à Prunille quand Miss évoqua un « baiser vassalique ».
Hein ? pardon ? depuis quand ça se faisait ça ? Enfin, dans les textes oui.
Mais en pratique…. Depuis le temps qu’elle était ici, elle ne l’avait jamais vu faire encore.
Délia en était là de ses réflexions, se demandant encore comment présenter la chose et l’amener… Quand celles-ci furent stoppées nettes par sa vassale-filleule qui venait de prendre l’initiative.
Le contact de deux lèvres soudainement accolées contre les siennes. Contact qui dure, semble durer une éternité même, passé le premier moment de surprise. Peut-être était-ce bon là non ? Temps d’un blason peut-être ?
Surprise passée, une certaine tension qui s’installe, une crispation même.
Ouf, fin !
Pas que c’était forcément désagréable hein ? Mais inattendu surtout ! Elle en restait sans voix la baronne. L’assemblée elle commençait à s’agiter, diverses réactions sans que vraiment elle en ait conscience, jusqu’à une voix connue qui se fraya un chemin jusqu’à son esprit. « Réagis ! »
Son regard se refocalisant sur Prunille, Délia prit soudain conscience de sa mine perplexe. Qui devait faire écho à la sienne propre, mais probablement pour une autre raison. Elle se pencha alors vers la jeune fille et lui murmura à l’oreille, de manière à n’être entendue que d’elle.

Je ne m’attendais pas à ce que tu prennes l’initiative à vrai dire. Enfin, c’est fait c’est fait.

Un léger clin d’œil à son intention agrémenté d’une bise, plus conventionnelle, sur la joue. Sortie du cadre du baiser vassalique, plutôt là un plus d’une marraine à sa filleule avec un léger sourire avant de poursuivre.

Un coup d’œil circulaire sur l’assemblée rassemblée. L’occasion de noter les dernières arrivées. Mais aussi et surtout de noter qui est ici plié de rire ou presque, là qui murmure, et enfin dans ce coin ci qui les contemple d’un air incrédule.
Sentant le rouge lui monter aux joues, un éclaircissement…. de voix, s’imposait pour commencer.

Hum hum

Nous disions donc…
Le baiser vassalique, et à présent le blason aux couleurs de Callas.

Se retournant une fois encore vers la héraut es vassalité, Délia reçut de ses mains ledit blason et le présenta à Prunille.

Voici donc pour finir tes armes, aux couleurs de Callas, mais aussi de ta famille, à arborer désormais fièrement en toute occasion.

Sur un sourire et s’adressant alors à tous les présents, les joues encore légèrement rouges, mais signe de l’émotion du moment cette fois, elle ajouta

Cette cérémonie tirant désormais à sa fin, à nouveau merci à tous d’avoir été présents et, pour ceux qui le désirent, le buffet et des rafraichissements vous attendent de ce côté ci de la pièce, afin de trinquer à notre nouvelle dame de Callas !

Geste de la main vers le mur et la tablée à sa gauche accompagnant ces paroles de fin.

Flo en reste bouche bée!
comment ça, pas de giffle? pas de sursaut indigné? pas de "mais qu'est ceci ma filleule?"? pas de hurlement, de glapissement, d'étranglement?
pffffffffff
Flo est déçue.
Peut être est ce comme ça entre dames dites de "bonne compagnie"?
mouais
Flo restera donc de mauvaise compagnie, mais préfèrera la compagnie de ces messieurs!

Enfin bon, Alex sous le bras, toujours quelque peu hébétée, elle se dirige donc avec les autres convives vers la partie de la pièce où les attendent le boire et le manger.

Domestique Messages : 3 Date d'inscription : 25/01/2011

Elle avance, elle avance, guidant vers la salle de réceptions l'homme, qui lui portait ses bouteilles, et une dame, arrivée entre temps.

Ils sont presque arrivés quand par acquis de conscience Lison se retourne pour s'assurer qu'ils sont bien derrière elle.
Et là, panique : plus personne.

Les gens, à la rigueur, pas trop grave. Mais ses bouteilles....
Elle ne pouvait les laisser perdre.

Revenant sur ses pas, la domestique passa une porte, deux, trois, avant de revenir devant une quatrième, ouverte; et d'où s'échappaient des voix.
Franchissant le seuil, elle s'aperçut qu'effectivement, c'étaient bien eux. Arrêtés, semblant attendre l'arrivée des autres convives.

C'est que, la cérémonie, et la réception qui suivra, n'auront pas lieu ici; mais à quelques mètres de cette salle.
si vous voulez bien me suivre encore un peu?

S'assurant alors qu'ils se levaient, que l'homme reprenaient bien son fardeau, elle entreprit de les guider vers la bonne pièce, dans la salle de réceptions, où la cérémonie d'anoblissement approchait de sa fin.

Beauté céleste Messages : 88 Date d'inscription : 06/12/2010

Fin du baiser.
Des rires, et des murmures se font entendre.

Elle rosit.

La tête de sa marraine ne laissait présager rien de bon...
Et la crainte s'empara de la Blonde.
Vraiment ? Elle embrassait tellement mal ?
Il faudrait... Qu'elle demande confirmation.
A qui ?
Cela... On verra...
Après tout, n'était-elle pas en colère contre Mateù, qui était arrivé en retard ?

Mais la question n'était pas vraiment là.

Heureusement, Fayence se pencha à son oreille, et la rassura...
Elle avait simplement été surprise.
Prunille n'embrassait donc pas mal !
Enfin... Elle n'avait pas non plus dit qu'elle embrassait bien...

Non, décidément, il faudra vérifier.

Bref !
Chassons ces vilaines idées, elle reçoit une bise, un clin d'œil, et un écu.
Son bel écu !
Un sourire radieux est adressé à sa marraine.

Puis, tandis qu'elle annonce que l'heure de se restaurer et de s'hydrater est venue, il est temps pour Callas de leur offrir autre chose que le spectacle de son dos... Et de sa chute de reins !
Elle se retourne enfin, et observe l'assemblée.
Oui, finalement, Mateù était là, il le voyait dépasser de derrière la Baronne d'Orange... Qui était là... Avec son mari.
Thorvald était arrivé également, ainsi qu'une jeune femme à ses côtés... Qu'elle ne connaissait pas... Même si la robe lui disait quelque chose.
Sa Majesté, également...

A vrai dire, elle ne sait vers qui se diriger !
Tous ces gens qui étaient là pour elle...
A nouveau, le rose colore ses joues.
Simplement... Heureuse de voir tous ces visages amis.

Et finalement, décide de ne pas bouger...
Que les gens viennent à elle !

Fût à pattes Messages : 11 Date d'inscription : 24/01/2011

A peine de prononcer la phrase fatale, en tournant légèrement sa tête pour mieux voir et en agrandissant ses yeux, Algaranna regarda Prunille...embrasser brèvement Doch mais...avec une telle passion vassalique!!
Mais ...mais....j'avais pas précisé que c'était sur ...ca. Mais n'importe où...Humpf, tant pis! pensa-t-elle.
Algaranna ne put pas s'empêcher de rire légèrement, avant de se reprendre...Redevenue sérieuse, elle donna l'écu à Délia qui acheva la cérémonie.
Ensuite, elle put bouger et s'approcha de Délia et Prunille.
-Vous êtes parfait....Et ce baiser vassalique était...chercha le bon mot très intéressant et original pour conclure cette cérémonie!
Miss chuchota à Prunille :
-J'aurais jamais cru que tu l'embrasses...comme ca!

Gros lot Messages : 2 Date d'inscription : 24/01/2011

Jehanne sentit une certaine agitation derrière elle. Il faut dire que le spectacle était des plus appréciables. La délicieuse Prunille, reine de la journée, se donnait en un spectacle qui la mettait fort à son avantage. La Baronne d'Orange mordit sa propre lèvre un court instant. Faut dire qu'en sus de la scène qui se déroulait sous leurs yeux, elle n'avait pas trouvé d'amant potable depuis un moment. Des incapables.

Lorsque fut donné le signal de la fin de cérémonie, elle se retourna pour saluer Grimaud et Junior. Prunille allait être fort sollicitée, mieux valait attendre un moment plus à propos. Un de ses plus beaux sourires aux lèvres, rougies par le mordillement, qui plus était. (non, point de fards pour Delta, seule trace de la sauvageonne...)

Mateù, quel plaisir de vous revoir ! Serait-ce là le jeune Savié ?

Sans trop attendre de réponse, elle caressa la joue de l'enfant, dans un geste plus tendre qu'infantilisant, qui, surtout, lui relevait la tête. Plus haut, les yeux.

C'est tout son père ! Tenez, à propos de père ! Voyez le fils d'Orange ! Mateù Savié Audisio. N'est-il pas magnifique ?

Elle s'offrit même le luxe de prendre son époux par le bras pour mieux présenter l'enfant et ses ressemblances (!) avec son père. Sur un ton légèrement plus bas, elle glissa au diacre qu'elle avait grand hâte de connaitre enfin les forêts de Grimaud et qu'ils devaient se décider sur la date de leurs lots. Ensuite, elle reprit, plus haut.

Ainsi vous êtes venus en l'honneur de Callas ! Il faut dire, Mateù, que votre fiancée est magnifique aujourd'hui ! Comme tous les jours, en fait, vous avez fait un très bon choix. Un met... Digne de vous !

Beauté céleste Messages : 88 Date d'inscription : 06/12/2010

Et finalement, c'est Miss qui vient à elle.
Remarque, comme elle était la moins loin, c'était encore ce qu'il y avait de plus pratique !
Quelques mots glissés, à propos du baiser...
Intéressant et original...
Et "elle n'aurait jamais cru qu'[elle] embrasse comme ça" !

Voilà notre Blonde qui se met à rire, mais à rire...!
Pression retombée, elle s'imaginait bien avoir produit son petit effet sur chacun...
Une cérémonie qui resterait dans les mémoires !

Le fou rire passe, elle en a les larmes aux yeux.

Olalala, je n'arrive pas à croire que je t'ai embrassée, Marraine...
C'est...
Enfin je crois que ça se passe de mots !

Et avec un sourire allant d'une oreille à l'autre, elle attrape le bras de Miss, et l'emmène vers le buffet...

Venez Vicomtesse, allons remplir nos barriques !

Clin d'œil à Doch, qui voudrait sans doute débriefer la cérémonie avec sa chère cousine.
Un regard en biais est jeté au ventre d'Algaranna, Pru se demandant s'il n'y avait pas plusieurs bébés à l'intérieur tant il était énorme...
Mais remarque, pas vraiment plus gros que celui de Mila quand elle attendait Arystote...

Arrivées devant la table des boissons, elle tend une chope de bière à Miss, et attrape pour elle un verre de Pessac.
Lève son verre, et déclare :

Aux baisers vassaliques !

Vieux croûlant bedonnant Messages : 9 Date d'inscription : 18/01/2011

L’enthousiasme de Mateù ne déclinait pas. Le bête sourire affiché non plus. Savié se contenta de soupirer. Un génie… Et il croyait lui apprendre quelque chose ?

Alors que la cérémonie semblait toucher à sa fin, le Baron jeta un regard discret vers son fils. Ce dernier semblait à nouveau totalement concentré sur la belle Blonde.

Il l’adorait, ça ne faisait aucun doute vu la façon dont il la dévorait déjà.

Comment amener la chose… ?

Subtilité, voilà le maitre mot !

D’une voix basse, il s’adressa à Savié sans que celui-ci ne quitte Prunille des yeux.

Savié, il faut que je te présente à la nouvelle Dame de Callas.

Il n’en espérait pas tant le petit ! Il opina nerveusement. Une bonne dizaine de fois.

De la finesse Mateù… Ca te connait !

Il faut que tu saches qui elle est.

Le Baron expira bruyamment, comme pour se lancer.

C’est important, car vous serez amenés à passer du temps ensemble.

Sa gorge s’assécha.

En fait, ce que je veux te dire… J’espère qu’elle te plaira.

Il marqua un bref arrêt, pour mieux reprendre.

C’est quelqu’un de très bien…

Je souhaite que vous vous aimiez le plus sincèrement du monde.

La pression montait… Dans tous les sens du terme, d’ailleurs. C’est que ça bouillonnait déjà dans les braies de Savié !

Tu vois où je veux en venir, n’est-ce pas ?

Le pénible élan de Mateù fut brisé par l’intervention de Delta.

Mateù Savié Audisio… Quel joli nom ! Quel bon choix !

Quel bel enfant ! Sans nier votre part du travail, Baronne, c’est le portrait craché de son père !

Delta poursuivit : « Callas », « votre fiancée ».

Savié n’avait retenu que ces mots-là.

Entre Prunille vexée à cause du retard et Savié trahi par un sentiment de tromperie, la fin de journée promettait quelques émotions.

Mateù plissa le visage. Pour la délicatesse, c’était raté. Mais au moins le message était-il passé…

Petit obsédé Messages : 4 Date d'inscription : 30/01/2011

Fini... enfin ! Il allait pouvoir la saluer. Mais son père le retint. Ah oui, recommandations d'usage, ne pas regarder trop bas, ses yeux...

Savié, il faut que je te présente à la nouvelle Dame de Callas.
Le susnommé Savié acquiesça vigoureusement. Oui, il fallait qu'il la lui présente.

Il faut que tu saches qui elle est.
C'était plutôt pratique, en effet. Histoire de ne pas faire de gaffe.

C’est important, car vous serez amenés à passer du temps ensemble.
Bah ça ! Il n'attendait que ça ! Du temps avec cette beauté !

En fait, ce que je veux te dire… J’espère qu’elle te plaira.
Il failli lui hurler que oui, elle lui plaisait déjà ! Il rosit... ça ne se voyait pas trop ?

C’est quelqu’un de très bien…
Il était d'accord, d'ailleurs, ce serait la pire des mégères qu'il le lui pardonnerait.

Je souhaite que vous vous aimiez le plus sincèrement du monde.
Il le lui promit. Sincère, il l'était déjà ! Un mariage ? Il dirait oui de suite ! (qui a dit trop jeune ?)

Tu vois où je veux en venir, n’est-ce pas ?
Oh que oui ! Il voyait ! Très bien, même !

La Baronne d'Orange, dont il n'avait observé que l'arrière, plaisamment, vint à eux accompagnée de son époux et de son machin rose. D'une main douce elle recadra son regard dans ses yeux bleus... Profonds. D'ailleurs. Dommage qu'elle eut presque le double de son âge... (20 ans ! C'est vieux ! ) Mais bien conservée...

Encore une qui tournait autour de son père... Un jour il lui montrerait qu'il était homme, aussi ! Et digne fils de son père ! Mais pour l'heure, c'était la blonde qui l'intéressait, celle qui était à l'honneur. Il commençait à songer à s'esquiver en laissant parler son père avec la créature lorsque ses paroles percutèrent son esprit. Fort.

Callas... votre fiancée...

Douche froide. Regard vers son père qui paraissait... désappointé. On le serait à moins. Ainsi c'était donc ça. Il ne voulait la lui présenter que parce qu'elle allait prendre la place dans le lit de sa mère. Ça ne faisait que trois ans qu'elle était morte !

Soit. Il l'aimerait. C'était déjà le cas. Et il la mettrait au parfum sur le style de vie de son père. Des histoires de cornes, de chtouille et de morpions. Elle serait aux anges.

D'un pas décidé, sans un mot pour son père, il se dirigea vers la jeunette. Un sourire s'afficha sur son visage, plus franc qu'il ne l'aurait voulu. Au fur et à mesure de son avancé, il la trouvait plus belle encore. Son père avait bon goût. Mais il pouvait lui en laisser aussi !

Se saisissant d'un verre de vin, il trinqua dans celui de Prunille, d'un geste sec. Étonnament habitué pour un gamin de cet âge, c'est qu'il n'était pas fils de la moitié d'une Arsouille ! Ses parents s'étaient quand même connus en taverne, hein...

Alors comme ça vous serez ma belle mère ? Sourire charmeur aux lèvres...

Savez... Parfois, mieux vaut choisir la fraicheur à l'expérience... C'est ce qu'a fait mon père, d'ailleurs.
Bienvenue. Je suis Savié. Savié Mateù de Sabran.

Lui tendre une main fraiche.

Bête à cornes Messages : 2 Date d'inscription : 03/02/2011

Savié - le vrai, le seul, l'unique... à part les autres - avait décidé de s'éclipser quelques instants à la recherche de quelque chose à se mettre sous le bec.
Il avait appris plus ou moins naturellement l'art de la furtivité mondaine, et savait éviter les contacts visuels amenant toute discussion.

Il avait choisi d'abandonner sa quête quelques instants (ou plutôt d'aller chercher de l'aide pour sa quête) et revint vers les Mateù pour réunir les Savié et la blondasse. Lorsqu'il arriva prêt de - ah oui, et puis sa femme aussi était là - donc lorsqu'il arriva près de Mateù, le grand, celui qui l'aiderait dans sa recherche du saint confit - et non le sein confit, ou le sein qu'on fît, ou toute autre forme détournée de son but premier - il remarqua la scène.

Il arriva dans le dos de Mateù donc - je l'ai déjà dit - et ajouta plein de confiance :

Quel beau portrait de famille.
Je trouve ça bien qu'il ait accepté sa nouvelle maman dit-il une main dans le dos des Mateù.

Beauté céleste Messages : 88 Date d'inscription : 06/12/2010

Elle trinque, boit, le Pessac se distille dans ses veines, lentement.
Son petit-lait.
L'effleure la pensée qu'un jour, elle aussi sera mère, et devra faire le douloureux choix de sevrer son enfant au jus de vache ou de vigne.
Le lait signifiait sans doute un enfant robuste, un Sabran en quelque sorte.
Le vin, quant à lui, représentait le côté extravagant de la famiglia Cianfarano.
D'où ses suppositions : Elle avait été sevrée à la vinasse.

Mais elle fut sortie de ses liquides considérations par... Un môme ?
Qui plus est, môme qui fait s'entrechoquer leurs verres, et s'enquille son rouge.
Sourire aux lèvres, il lui annonce :

Alors comme ça vous serez ma belle mère ?

Un instant, elle hésite à se fendre d'un "Pardon ?!"
Et en y réfléchissant bien (en fait, le temps que l'information lui monte au cerveau), elle nota une certaine ressemblance avec Mateù...
Son pas-fiancé-parce-qu'on-est-pas-fiancés-tant-que-les-bans-sont-pas-déposés (souvenir d'une conversation au Conseil Comtal).
Du coup, elle lève les yeux vers son promis... En grande conversation avec la famille Audisio.

Et pendant ce temps là, le petit brun continuait sur sa lancée...

Savez... Parfois, mieux vaut choisir la fraicheur à l'expérience... C'est ce qu'a fait mon père, d'ailleurs.
Bienvenue. Je suis Savié. Savié Mateù de Sabran.

Ses suppositions sont donc confirmées, voici le fils de Mateù, le Savié, dont elle avait entendu parler mais qu'elle n'avait jamais vu.
Alors qu'elle hésitait sur la conduite à adopter, il tend la main.
Visiblement, il était plus sur de lui qu'elle n'était à l'aise, elle lui tendit donc la sienne.
Ajoutant, avec un de ses plus beaux sourires :

Je suis enchantée de faire...

Tutoyer ? Vouvoyer ?
Vu l'air sérieux du gamin, elle n'hésita qu'une fraction de seconde.

... votre connaissance.
Votre père m'a si souvent parlé de vous... !

Bouh, la menteuse !

Elle hésite à se présenter...
Visiblement, il est déjà informé sur son identité...
Tranchons :

Vous pourriez m'appeler Prune, non ?
C'est ainsi que mes proches m'appellent, et j'espère que nous serons bons amis !

Et puis comme la bouderie n'était plus trop à propos, elle fait un grand signe de main dans la direction de Mateù.
Celle qui a le verre.
On aura jamais vu Prunille de Cianfarano renverser son Pessac.

Flo a ralenti et laissé passer les autres convives.
Bien sûr, elle attend que sa cousine préférée arrive à son niveau, regarde Alex lui prendre la main - à défaut de mêche - et quand même lui pose LA question qui la tarabuste. enfin, la première question. les autres suivront...

Ca c'est de la cérémonie... mais dis moi, c'était normal ce baiser?

et elle rajoute, comme pour justifier sa curiosité

parce que vous avez déclenché étonnements et murmures dans l'assemblée!

Flo n'ose pas demander si le baiser lui a plu, à sa cousine, parce qu'une partie de sa tête se dit qu'une partie de l'explication à ses autres interrogations réside probablement dans ce baiser.
parce que, voyez vous, depuis que Flo fréquente assidument sa cousine, elle ne l'a jamais vue très... concernée par les choses de l'amour. du moins de l'amour avec un homme... alors peut-être...

Vieux croûlant bedonnant Messages : 9 Date d'inscription : 18/01/2011

Mateù ferma les yeux, une seconde, en soupirant.

Sav…

Mais lorsqu’il les rouvrit, Savié filait déjà vers sa -sans doute- future belle-mère.

Le Baron voulut lui emboiter le pas mais une main -et quelle main…- l’arrêta dans son élan.

Je trouve ça bien qu'il ait accepté sa nouvelle maman.

Mateù sourit. Le contact était chaleureux.

La phrase, par contre, semblait quelque peu prématurée.

D’autant plus que, connaissant la délicatesse héréditaire, le petit devait être allé droit au but !

En effet, Prunille fit rapidement signe au Baron. Signe qui ressemble à un « au secours » plus qu’à un « Venez, tableau de famille, que nous sommes beaux ! ».

Tu m’excuses, Savié, je dois rattraper Savié.

« Rattraper » était particulièrement bien choisi, quand on connait les dégâts que peut provoquer un gamin en colère.

Dès qu’il eut comblé les quelques mètres le séparant de Prunille, il sourit, bêtement, et posa une question, bête : Tout se passe bien ?

Fût à pattes Messages : 11 Date d'inscription : 24/01/2011

Algaranna fut amenée par Prunille vers la table et attrapa la chopine tendue.
-Vive les baisers vassaliques!
Elle sourit à Prunille, et puis buvait en profitant la saveur du vin. Mais son moment de plaisir fut interrompue par l'arrivée du petit Savié de Sabran...
Intriguée, elle regarda le môme qui échangeait des mots avec Prunille qui avait l'air.....paniquée et renversait son Pessac en faisant le signe à Mateù. Algaranna se précipita en prenant une serviette sur la table pour nettoyer ce que Pru, étourdie, avait renversé. Rapidement, son père arriva moins de cinq secondes et demanda comment ca se passait.
-Euh..pour moi, ca se passe très bien, mais elle, elle pointa le doigt sur la fiancée,Euh, Prunille est un peu étourdie!
Un moment après, elle ajouta en tournant vers Savié :
-T'as de la chance d'avoir un père qui pense à toi!!

Boîteux Impérial Messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2011

[Bonjour,
Désolé de venir polluer avec un encart HRP mais je suis privé d'internet pour cette semaine et ne pourrais donc pas poster. Toutes mes excuses aux JD de Doch et Vero avec qui j'étais en train d'interagir.]

Petit obsédé Messages : 4 Date d'inscription : 30/01/2011

Savié, le petit, n'avait pas lâché la main de Prunille alors que son père les rejoignit. Il remercia la future belle doche (notez le e) d'avoir usé du voussoiement. La main fut portée à ses lèvres et il l'embrassa, façon papa, sans perdre une miette du visage de la jeune blonde. À treize ans, les hormones, ça travaille.

Mais bien sûr, Père, tout se passe pour le mieux. Vous en doutiez, peut-être ? Prune est absolument charmante... Et je me demandais si vous ne risquiez pas le tour de rein avec telle créature.

Enfin, sans doute, oui, "enfin" pour Prunille, il libéra sa main.

Je ne comprends pas que vous ne nous ayez pas présentés plus tôt. Fiancés, donc. Et la date ? C'est bien que vous m'ayez prévenu avant le mariage, me direz-vous...

Ceci dit, il n'attendit pas vraiment de réponse et s'alla installer au buffet, saluant la presque baleine qu'il appréciait, Algaranna et lui répondit, d'un ton plus bas, mais assez fort tout de même.

Penser à moi... Mais bien sûr. Tu sais bien qu'il ne pense qu'à son entrejambe, comme toujours.

Beauté céleste Messages : 88 Date d'inscription : 06/12/2010

Tout se passe bien ?
Et bien...
Oui, pas trop mal, disons qu'il était un peu...
Elle n'aurait su comment dire...
Un peu trop empressé ?
Elle qui s'attendait à voir un gamin qui la fuirait comme la peste...
S'apprête à répondre, mais Savié la prend de vitesse.

Mais bien sûr, Père, tout se passe pour le mieux. Vous en doutiez, peut-être ? Prune est absolument charmante... Et je me demandais si vous ne risquiez pas le tour de rein avec telle créature.

Un tour de rein ?
Elle se retient de rire.
Comme si !
Mateù était peut-être plus âgé qu'elle, mais encore vigoureux...
Non ?

Elle récupère sa main, et en profite pour attraper un macaron, et mordre en dedans, tandis que le mini-Sabran s'inquiète de la date du mariage.

Rien n'est encore fixé.

Puis il s'éloigne vers Miss, elle en profite pour se rapprocher ostensiblement de Mateù, avec le dessein final de le gronder discrètement pour être arrivé en retard...

Penser à moi... Mais bien sûr. Tu sais bien qu'il ne pense qu'à son entrejambe, comme toujours.

Elle s'étouffe.
Avalé sa bouchée de macaron de travers...
Les yeux se ferment, main devant la bouche...
Tousse, corps pris de convulsions, pour tenter d'expulser le morceau rebelle.

Je... *kof kof* Vous vous trompez... *kof* Savié.

Fût à pattes Messages : 11 Date d'inscription : 24/01/2011

Miss regarda Savié qui lui dit :
-Penser à moi... Mais bien sûr. Tu sais bien qu'il ne pense qu'à son entrejambe, comme toujours.
Miss fronca les sourcils en lui répondant:
-Savié, ne dis pas ca...surtout pas ici!! Oui, je sais pour ton père. Il est un charmeur. Je sens que tu vas devenir un charmeur aussi...
Mais, Tu peux dire tout ce que tu veux sur ton père mais pas ici...
Puis, elle tapotta l'épaule de Savié et tourna vers Prunille:
-Prunille!! ca va ??

Baronne de Fayence Messages : 22 Date d'inscription : 06/12/2010

La cérémonie touche à sa fin, elle les regarde tous se diriger vers le lieu des réjouissances.
Bonne excuse aussi pour se remettre de ses émotions sans en avoir l’air.
A son tour elle s’avance, besoin d’un verre en fait. Ce faisant Délia arrive au niveau de sa cousine et s’apprête à l’entrainer avec elle plus avant quand elle l’arrête par une question tandis qu’une petite main se glisse dans la sienne.
Souriante, notre baronne serre doucement la main d’Alex entre ses doigts juste un instant, lui ébouriffe un peu les cheveux de sa main libre et sent son visage commencer à chauffer à nouveau légèrement à la mention des murmures de l’assemblée.

Ce baiser, normal ?

Je dirai....

En théorie oui. En pratique, pas vraiment sous cette forme.

En fait, il est sensé symboliser le pacte qui vient d’être conclu entre le souverain et son vassal. Il y a d’ailleurs le choix normalement entre ce baiser vassalique ou, plus simplement, une accolade donnée par le souverain.
Ici choix a été fait du baiser.
Mais je te l’accorde, la forme en a été surprenante, pour moi y compris. Ne serait ce que par sa durée et surtout son intensité.

Et concluant sur une boutade.
ça pourra toujours alimenter les potins en Provence quelques temps comme ça !

Ça répond à ta question ?

Sourire, se baisser, attraper Alex et le hisser dans ses bras dans le même temps.

(dslée pour le délai de réponse m'dame Embarassed

)

Alex est un petit garçon heu-reux.
D'abord il a allègrement et en toute impunité machouillé les lacets de la robe de mama, et là il vient de convaincre tata Délia de le prendre dans ses bras : il a le regard séducteur, ce pitchoun, et un sourire ravageur!
Du coup il a profité d'une pause dans la discussion entre les deux femmes de sa vie - oui, il y a la mamé aussi mais pour Alex la mamé n'est pas une femme, c'est.... et bien c'est la mamé - il en a profité donc pour s'agripper à la robe vaporeuse de sa tante, et se hisser jusqu'à sa main.
Délia, perdue dans ses pensées et sa discussion - au choix - a instinctivement pris son neveu dans ses bras.
et hop!

Alex est donc un petit garçon heu-reux : non seulement la robe de tata Délia est pleine de dentelles pour jouer, mais ses mèches se sont échappées de sa coiffure et tombent pile-poil à hauteur des menottes avides.

héhéhé

et hop! donc, une main pleine de cheveux, la seconde pleine de dentelles, la bouche adorable pleine de bisous baveux... Alex est un petit garçon heu-reux!

Ça répond à ta question ?

Moui... et non.
Flo est à la fois rassurée... et déçue! va falloir qu'elle trouve une autre explication au célibat de sa chère cousine. voire qu'elle lui pose la question. ou alors qu'elle lui présente des amoureux potentiels.
Elle sourit en imaginant une file de jeunes gens éperdus aux portes du domaine, et la tête de Délia, consternée et effarée, ou alors agréablement suprise, qui sait?

Tout en réflechissant à sa réponse, Flo regarde son fils hissé à son niveau, d'un oeil distrait. Les dentelles, les mèches blondes... faut bien avouer que la coiffure de sa cousine a quelque peu été malmenée par l'intensité de ce baiser si peu protocolaire! alors oui les cancaniers et cancanières du coin se réjouiront de l'histoire, mais le vrai gagnant, c'est Alex! Elle avise enfin la bouche baveuse de son fils... mais d'où diable vient cette sur production salivaire?

Oh bon sang, mais ça vient de SA robe! elle porte un main rapide à sa gorge... et l'ôte aussi rapidemement, consciente d'avoir une robe localement détrempée. alors elle ravale les mots moqueurs qui s'apprêtaient à franchir ses lèvres souriantes et qui parlaient de bave, de dentelles et de cheveux épars. et va même jusqu'à rosir de gêne... mais ça lui passe rapidement : ce n'est pas comparable avec un baiser subi en public!
tiens, à propos de baiser...

Ça répond à ta question ?

Allez, disons que

Oui, mais j'admets que ça a fait son petit effet! je me demande qui a été le plus jaloux, le fiancé de Prune ou Alex?

Elle rit.

Allez, viens ma belle, ton chargement et toi avez besoin de boire un coup, je pense.... et je vous accompagnerai avec grand plaisir!