Anoblissement de Prunille de Cianfarano

Bête à cornes Messages : 2 Date d'inscription : 03/02/2011

Et il le jurait !
Plus jamais il ne sauterait de la voiture sans regarder où il mettait les pieds.

Il était là, devant les portes, frottant ses bottes contre quelques pierres, cherchant un point d'eau pour enlever tout ça en les frottant ensuite sur l'herbe.

Ça n'arrivait qu'à lui - en tout cas il en était persuadé. Réussir à sauter à pieds joints dans la seule bouse de poney à des kilomètres à la ronde... Au moins à quelques mètres.
Il portait le reste de sa tenue sous son bras, sans l'avoir encore enfilée.

Cela aussi n'arrivait qu'à lui - quel naïf - le seul dont la femme ne le laissait pas s'habiller comme il l'entendait. Mince, il avait bien réussi à survivre sans elle des années durant, et maintenant, c'est à peine si elle avait confiance lorsqu'il se faisait chauffer de l'eau. Ce qui n'arrivait jamais bien sûr, il se serait brûlé.

Il portait donc sa veste d'un rouge qu'il trouvait profond et enclin au respect. Il ne voyait pas le problème avec ses braies. Il les trouvait... vertes.

Mais pour l'heure, c'était le cadet de son souci.

Ca empestait.

Baronne de Fayence Messages : 22 Date d'inscription : 06/12/2010

Du monde, du mouvement vers la porte, du bruit, des ... odeurs.
Elle en était vaguement consciente mais en même temps concentrée sur ce qui se passait et le serment de sa filleule, elle en fit plus ou moins abstraction. Il serait toujours temps une fois la cérémonie finie d'aller saluer et discuter avec les personnes non encore croisées.

Délia sourit donc et à son tour, prit la parole.

Prunille, tu viens de me prêter serment.
Quant à moi, je te promets en retour protection et te confie les terres de Callas en signe de ce serment qui nous lie désormais.

Se tournant alors vers Miss, la baronne de Fayence ajouta à son intention

Puis-je remettre maintenant sa couronne et ses couleurs à la nouvelle dame de Callas? Ou il reste une dernière étape?

Fût à pattes Messages : 11 Date d'inscription : 24/01/2011

Miss regarda Prunille avec de gros yeux quand Pru lèva sa main gauche. Puis un bon moment, elle poussa un léger soupir de soulagement quand Pru changea vite de main et dit son serment.
Puis, Délia lui demanda ce qu'il faut faire maintenant. Après un bon moment de réflexion, Algaranna tourna vers Délia :
-Ce sera ces couronnes maintenant!
Elle retourna vers la table pour prendre la couronne avant de la remettre à Délia :

Anoblissement de Prunille de Cianfarano - Page 3 Coussincouronneseigneursh9

Tatoune adorée Messages : 3 Date d'inscription : 28/01/2011

Si Gabcha avait tourné la tête au lieu de se planquer dans son manteau il aurait pu contempler la mine ahurie de sa belle-soeur.
Après quelques secondes de silence,pour encaisser, elle lui chuchote rapidement, outrée
Non mais vous n'y pensez pas! MOI! Piquer le promis d'Eavan! Mais vous êtes fou! Je serai incapable de faire un truc pareil!

Un gloussement étouffé, puis toujours dans le chuchoti
L'autre fois c'était Dariusz, maintenant un impérial excommunié...non mais quand même...je compte sur vous pour le remettre sur le droit chemin. Je me méfie de cet Otto.
De là à croire que lui veuille bien de moi, la bonne blague! Vous pensez à ce point j'ai envie de me remarier?

Cependant la jeune blonde prenait la parole.
Silence des deux commères, un peu d'agitation, des retardataires. Hum..au moins n'était-elle pas la dernière.
Il faudrait saluer tout ce monde à la fin. Cela lui faisait plaisir de voir le géant marseillais.

Un sourire à l'attention du col qui la côtoie avec une extrême prévenance
J'espère que l'administration ne vous oubliera pas.
Quant à ma santé...
Un soupir
S'il n'y avait eu la poursuite de ces brigands en Italie, je n'aurai pas autant souffert. Cela va mieux, mais...

Pas le temps d'épiloguer, une petite main la tire par la manche.
Elle fait grimper Guillaume sur ses genoux tandis que sa jumelle assaille de même oncle Gabcha.
Un sourire complice envers Zarco et sa belle, Yluxe entourant son petit-fils de ses bras, colle une bise sur sa joue rose et se concentre sur la cérémonie alors que l'on amène la couronne.

Prunille peut remercier la jeune génération de savoir assagir les anciens...

Boîteux Impérial Messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2011

[En retard? Moi? Jamais! J'ai été retenu...]

Les coups de tambour résonnaient dans son crâne, comme chaque dimanche matin. En général, ils suivaient de près (ou de loin. Souvent de loin d'ailleurs) ceux des cloches de l'église et précédaient de peu le contenu du récipient d'eau qui atterrissait sur son visage (sa taille étant généralement proportionnelle à la hauteur sonore de ses ronflements de la nuit, eux-mêmes dictés par la quantité de chopes éclusées la veille pour fêter la fin de la semaine de travail). Rien que de bien normal donc en ce matin de jour du Très Haut. Sauf qu'il était tôt, et même trop tôt. Si tôt que le brave curé devait encore en être à lustrer ses candélabres et son ciboire et n'avait pas encore fait beugler ses mastodontes d'airain. L'homme pas encore réveillé, les vapeurs d'alcool ne pouvaient pas déjà lui jouer leur mauvais tour hebdomadaire.

Grommellements, demi-tour sous les couvertures, tâtonnement de la main. Anyya n'est plus là, le jour est donc levé. Jusqu'à preuve du contraire, ses pas dans l'escalier ne font pas trembler les murs ni exploser son pauvre crâne. Aucun autre bruit, elle doit être occupée au dehors. Dont acte: il faut se lever et calmer soi-même l'agitateur. Gare à lui si c'est encore le vieux dévot qui tente de l'emmener à l'église.
Questionnement: ouvrir le volet ou descendre directement? La première solution est aguichante mais si l’inopportun qui tape sur la porte à s'en faire péter les phalanges insiste, il faudra tout de même se traîner en bas. Gagnons du temps, allons-y.

Porte qui s'ouvre, visage ensommeillé dans l'embrasure, corps affalé contre le mur. Et au dehors, une sorte de messager qui s'enquière de savoir s'il est bien chez la personne recherchée. Autant dire qu'heureusement que oui, parce qu'il aurait, dans le cas contraire, passé un mauvais quart d'heure. On a pas idée de tirer les gens du lit si tôt le seul jour de la semaine où ils ont le droit de glandouiller tranquillement. Un parchemin qui change de main, un cavalier qui repart, et un ThufThuf passablement réveillé qui décachette la missive, un peu surpris par un Sceau qu'il n'a jamais vu et ne reconnaîtrait de toutes façons pas dans le cas contraire.

Quelques minutes plus tard, visage ressorti du baquet d'eau dans lequel il a brièvement séjourné (mais VRAIMENT brièvement. C'est l'hiver, merde!), Fesse calée** dans le fauteuil au coin de l'âtre, le presque plus jeune homme relisait la missive: La Baronne Délia dou Paradou avait le plaisir de l'inviter à l'anoblissement de sa future vassale, une certaine Prunille de Cianfarano. En voilà une superbe nouvelle... Une femme qu'il n'avait plus croisée depuis des mois l'invitait à une cérémonie mettant en scène une autre femme, qu'il ne se souvenait pas connaître. Fort bien. En plus, qui dit anoblissement dit assistance noble. Donc encore moins de chance d'y connaître quelqu'un. Et le seul autre Cianfarano qu'il connaisse un tant soit peu est l'abominable curé de Brignoles. Encore mieux. Et évidemment, qui dit noble assemblée, dit haute couture. Tout pour plaire à l'homme à journée qu'il est. En voilà, un dimanche qui commence bien.

[...] (cliquez, braves gens Wink

)

Les coups de tambour résonnaient dans son crâne, comme chaque dimanche matin. En général, ils suivaient de près (ou de loin. Souvent de loin d'ailleurs) ceux des cloches de l'Eglise et précédaient de peu le contenu du récipient d'eau qui atterrissait sur son visage (sa taille étant généralement proportionnelle à la hauteur sonore de ses ronflements de la nuit, eux-mêmes dictés par la quantité de chopes éclusées la veille pour fêter la fin de la semaine de travail). Rien que de bien normal donc en ce matin de jour du Très Haut. Sauf qu'il était tôt, et même trop tôt. Si tôt que le brave curé devait encore en être à lustrer ses candélabres et son ciboire et n'avait pas encore fait beugler ses mastodontes d'airain. L'homme pas encore réveillé, les vapeurs d'alcool ne pouvaient pas déjà lui jouer leur mauvais tour hebdomadaire. Et en plus, il n'était plus à Brignoles. Forcément, puisqu'il était dans la charrette du marchand qui l'avait pris en carriole-stop la veille dans l'après midi, aux abords de Draguignan.

En pleine forêt. Un dimanche matin, dans une charrette. Après une cuite avec le marchand et sa piquette infâme. Et avec un charbonnier qui abattait un arbre à vingt mètres de là. Encore un dimanche qui commençait bien. Se redressant avec dans l'idée d'aller enguirlander bien comme il faut le cogneur, il fut interrompu dans son geste par une des cruches du marchand ; suspendues comme il se doit aux arceaux de la remorque. Se prenant le front à deux mains, il jura et pesta tant et si fort que le forain se réveilla à son tour en grognant puis en s'emportant contre ThufThuf qui s'était mis en tête de se venger en fracassant la dite jarre.

De nouveau sur les chemins, lèvre inférieure ouverte suite à l'altercation avec le propriétaire du commerce ambulant, le bientôt presque vieil homme en était de nouveau à râler. Contre les bûcherons, contre les marchands, contre les nobles, contre les messagers, contre l'hiver, contre tout. Pour ne rien arranger, il était évidemment en retard. En retard, blessé, habillé comme le paysan comme il est, sûrement comme un domestique***. Pour un anoblissement. Tout va bien.

Enfin arrivé à destination, il traversa la cour en passant près d'un homme qui semblait aussi énervé que lui, vu qu'il arrachait chaque motte d'herbe ayant le malheur de se trouver sous ses semelles. Avançant tout en l'observant d'un oeil curieux, il frôla sans s'en apercevoir la bouse qui avait provoqué cette colère et se dirigea vers ce qui semblait être la grande porte. Pénétrant dans le Hall, il s'y arrêta et entreprit de se débarrasser de sa cape de voyage, de sa toque et de ses gants sans déraper et s'étaler sur le parquet et resta sur place, indécis. La pièce d'entrée était aussi grande que tout le rez-de-chaussée de sa bicoque et il n'avait aucune idée d'où il devait aller. Superbe dimanche matin, vraiment.

**Pas d'oubli de la forme plurielle, il n'en a bien qu'une. Souvenir de la rencontre avec un ours lorrain mal léché et en panne d'hibernation.
***Et vous avez même le droit de vous en servir.

Gros lot Messages : 2 Date d'inscription : 24/01/2011

En retard. En retard ! En. Retard.
Elle avait beau tournebouler ces deux mots dans sa tête, ils n’en gardaient pas moins le même sens. Son cher époux les avait mis à la bourre. Faut dire qu’à la base, il était sorti de sa cave dans un état tel qu’un domestique aurait eu plus de classe. Tablier souillé et couteau à la main. « C’est l’heure ? »

Ils étaient DÉJÀ à la bourre ! Donc elle l’a envoyé se laver, étant donné que, comme à son habitude, il n’y avait pas que le tablier de souillé, et se changer. Elle avait fait préparer une tenue pour lui. Et il n’en fit qu’à sa tête. Vénal, naïf, opportuniste… Et têtu ! Heureusement qu’elle n’était pas amoureuse, elle serait allée de désillusion en désillusion...

Le trajet fut ponctué de petites piques habituelles, et à l’arrivée il fut enfin décidé qu’il se changerait. De suite. Sauf qu’il descendit et marcha dans LA déjection animalière de l’endroit. Et il étalait le tout ! Elle s’imposa, alla lui ôter, oui, dehors, ses chausses, son pantalon vert et lui tendit l’autre. D’autorité elle lui ôta sa veste rouge et sa chemise bariolée, et lui tendit ce qui allait être sa tenue.

De perroquet il devait redevenir pigeon. Orangé. Une chemise blanche, un pantalon et une veste gris et un foulard orange. Cela lui allait relativement bien. Les braies vertes servirent à essuyer les chausses. Elle fit une boule des vêtements souillés, se tourna vers la voiture pour les y déposer et s’arrêta dans son geste. Pesta. Garée plus loin, elle était inaccessible pour le moment.

Du coin de l’œil elle aperçut un domestique (si si !) et s’avança vers lui. Elle lui fourra le paquet dans les bras, « Tenez mon brave, nous vous remercions. » et s’éloigna de l’entrée. Elle saisit le bras gauche de son époux, lui cala l’enfant dans l’autre et ils s’avancèrent, enfin, dans la pièce où avait lieu l’anoblissement. À la bourre, au point que c’en était fini. La blonde avait presque la couronne sur la tête.

Son père était là, ainsi que sa marraine. Elle sourit. Et elle sourit à nouveau en voyant le fiancé de la future noble… Oh, et tiens, ils allaient s’assoir juste devant eux. Lui, et celui qui portait le nom de son mari. Quelle idée… Il serait l’occasion de présenter Mateù Savié, fils de Savié à Mateù et son fils, Savié Mateù…
Hem.

Baronne de Fayence Messages : 22 Date d'inscription : 06/12/2010

Délia avança donc les mains pour prendre la couronne sur le coussin que lui présentait Miss.
Puis, se tournant vers Prunille, elle sourit et déposa doucement le fin cercle d'or sur la chevelure blonde de la jeune fille.
Se reculer alors de quelques pas pour en admirer l'effet...

Te voici donc dame de Callas. Officialisé par ce serment, symbolisé ici par cette couronne et le blason qui va suivre.

Distributeur de sucettes Messages : 2 Date d'inscription : 22/01/2011

[En retard]

Mon dieu mon dieu mon dieu ... si je pouvais boucher les clepsydres, arrêter l'ombre du soleil sur les cadrans, assourdir les carillons des églises ...

Achever d'écrire un message ... puis encore un ... puis encore un ... cela ne cesserait donc jamais ?

...

Et platch ! Une tache d'encre sur ma veste !

... mon beau costume rose pour la cérémonie de Prunille, son Excellence Prunille, Damoiselle Prunille, ...

Je l'étendis plus que l'absorbai ...

Hem ... bon, ça ne partira pas.

Changer de costume et mettre mon costume "Mistral"

Beau, bien coupé ...

... passer au pigeonnier pour voir s'il y a encore un message et ...

... zut, flûte, mille biques, satanés volatiles myopes ! Ne peuvent-ils pas viser à côté ?

Bon ... il ne reste que mon sarrau. J'aurais dû écouter Gabcha et me faire faire plusieurs beaux costumes ...

Mais, bon, connaissant les nobles, je vais me retrouver avec les autres vilains et francs-tenanciers.

Hum ... enfin, c'est ma place, mais Prunille m'a invité.

Hum ... pas ce qu'il y a de mieux.

A moins que ... à moins que ...

J'ouvris une porte à tout hasard, puis une autre, puis une autre encore, jurant, pestant de me retrouver chaque fois dans la chambre d'une dame.

N'y avait-il donc que des femmes dans ce château ? La Baronne de Fayence était-elle la réincarnation d'Hippolyte, la reine des amazones ?

Une dernière porte, plus grande que les autres, ma dernière chance ... les appartements de la maitresse des lieux, évidemment !

Déserte, comme les autres, tout le monde était déjà à la cérémonie.

Hum ...

La baronne de Fayence a à peu près ma taille.

Hem ...

Et plein plein plein de tenues ...
...

Oserais-je ?

Je serai en retard, mais comme personne ne me reconnaitra... Je pourrai glisser une carte, un petit mot, une trace de mon passage, puis, après, pouvoir raconter ce qui se passe comme si j'étais là au ...

Enfin, non, je n'étais pas encore là ... j'étais déjà en retard, terriblement en retard.

Pitoyable.

Mais entre deux maux, il faut choisir le moindre. Pas là du tout ou bien là discrètement, incognito ?

...

Incognito.

Bon ... me hâter, plus que tout, me hâter ...

...

[Quelque temps plus tard, beaucoup plus tard, après une course échevelée]

Bien, donc, la baronne a des tenues magnifiques.

Enfin, c'était seyant. Confortable même. De la soie. Et cette coiffe ...

Un peu serré tout de même. J'étais tout de même assez fier de moi d'être parvenu à lacer tout cela tout seul !

Bon, les bottes faisaient un peu tache en dessous. Mais j'avais les pieds beaucoup plus grands que les siens. Et les oranges, pour la poitrine, tenaient avec des chiffons.

...

Je faisais une Dame à peu près potable, fardée ... fardée, bigre, j'avais du m'y reprendre par 10 fois !

Enfin, donc, je déboulai beau comme une poule faisane dans la salle de cérémonie, me faisant tout(e) petit(e) derrière un éventail.

Puis me dresser sur la pointe des pieds pour demander à mon voisin, d'une voix de fausset.

Où en est-on ?

Fût à pattes Messages : 11 Date d'inscription : 24/01/2011

En regardant Délia poser la couronne sur la tête de Prunille, elle aperçut des retardataires arriver : le beau et élégant Mateù et son fils, puis le jeune tisserand qui faisait des vêtements de marque, de luxe qui coutait cher, Cianfarano, le géant qui faisait craquer sa chaise, et enfin, celui qui adorait l'Orange et la femme de Coin.
Mais...ils font exprès d'arriver en retard? Peut-être, ils ont découvert mes bouteilles??! Argh.
En chassant cette pensée alcoolique, Algaranna reprit :
-Bien, Délia. Je vais t'a...
Soudain, une dame débarqua dans la salle. Elle tourna vers cette dame qui essayait se faire petite et la regarda, les sourcils froncés. Mais Délia , et Prunille attendaient, elle ne pouvait pas la scruter intensément.
-Heu....Ah oui! Délia, je vais t'apporter ce blason.
Algaranna prit le blason posé sur la table avant de lui la tendre.

Anoblissement de Prunille de Cianfarano - Page 3 Pru

En profitant de cette occasion, elle lui chuchota :
-C'est qui la dame qui vient arriver?
En reculant, elle rajouta :
-N'oublie pas le baiser vassalique, sur n'importe où...!

Géant marseillais Messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2011

Où en est-on ?

Thorvald regarde les yeux au-dessus de l'éventail. Il connait ce regard ... mais où ? A-t-il donc côtoyé tant de femmes qu'il en oublie certaines ?! Impossible, voila qui est agaçant. Il sourit aimablement, histoire de gagner du temps. Réfléchissons, vite. Douce, sérieuse parfois, fantasque souvent, espiègle ... Bon ce n'est pas Véro, je l'aurais reconnue déjà, rien qu'à son pas léger venant vers moi. Mais qui ?

Entre couronne et blason.

Le colosse regarde à nouveau Prunille, qui est adorable d'émotion en cet instant de gloire. Puis l'évidence s'impose à lui ! Il se tourne à nouveau vers sa voisine, ses seins comme des balles, ses mains de charpentier. Non ! Il a osé.

Vous n'avez pas raté le baiser vassalique, soyez sans crainte.

Il sourit à demi et se penche vers "elle" en passant discrètement son bras sur le dossier de la chaise de cette charmante "voisine".

Et ... vous êtes venue seule ? Puis-je être votre cavalier ? Il y aura un bal j'espère.

Beauté céleste Messages : 88 Date d'inscription : 06/12/2010

Du monde arrivait.
Elle l'entendait, dans son dos, mais...
Elle ne se serait pas retournée pour tout l'or du monde.
Surtout qu'il y en avait un à qui elle devrait sérieusement faire le nez... Pour être arrivé le dernier, ou presque.

Non, à la place, la jolie blonde suivait attentivement tous les gestes de Miss, et de sa marraine.
S'agenouillant pour recevoir sa couronne - il lui semblait que c'était ainsi que les choses devaient être faites.
Il ne lui resta plus ensuite qu'à être relevée par la belle Doch, et regarder Miss aller chercher son écu.

Mais avant toute chose, elle prononça la phrase fatidique...

-N'oublie pas le baiser vassalique, sur n'importe où...!

Baiser vassalique ?!
Elle en avait vaguement entendu parler ?
Mais qu'était-ce, au juste ?

Enfin...
Pas de mot qu'elle ne comprenait pas.
Baiser, elle maitrise.
Vassalique aussi, normalement...
Donc, un baiser échangé entre vassal et suzerain pour sceller le pacte.

Elle rosit un peu...
Quand même...
Mais enfin puisqu'il le faut !

Les deux pas qui la séparent de sa marraine sont franchis.
Sans réfléchir, elle pose une main sur la nuque de Doch.
Incline légèrement la tête vers la gauche, et embrasse sa suzeraine... Comme elle aurait embrassé Mateù.
Avec un peu moins de passion, quand même.

Une certaine crispation, pourtant, qui se faisait sentir du côté de Fayence la convainquit d'abréger les trois secondes de rencontre labiale initialement prévues par la Blonde... En deux et demie.
Un peu surprise, elle recule son visage...
La tête de sa marraine la laisse perplexe.

Embrasserait-elle mal ..?

Oh bon sang!

Flo en reste bouche bée.... est ce habituel de s'embrasser tels des amantes entre dames de la noblesse?
il lui faudra poser la question à sa cousine, quand même, parce que là... là...
et puis en regardant mieux le visage de Délia, Flo comprend que non, ce n'était pas vraiment prévu.
elle sent alors un vrai fou rire la gagner.... et tente donc de s'éclipser de la salle pour aller mourir de rire un peu plus loin, histoire de ne pas un peu plus perturber la cérémonie qui restera dans les annales, c'est sûr!!

Blonde à poil(s) Messages : 4 Date d'inscription : 17/01/2011

Pillon avait finit d'espérer que son pépé viendrait se mettre à côté d'elle, lorsqu'elle vit sa cousine faire quoi ??? Mais... Elle embrasse sa suzerraine ?? mais ! Comment ose-t-elle ? Il y a malentendu là... pas possible autrement. Ou alors, elle a voulu se faire remarquer, encore une fois... ralalaaa cette blonde... C'est sa cousine...
Et Pillon ne pu s'empêcher de rigoler quand même.

Distributeur de sucettes Messages : 2 Date d'inscription : 22/01/2011

Argl !

Thor ! Il a fallu que ce soit Thor qui ...

"Rater le baiser vassalique". Il disait cela en remuant les lèvres comme s'il voulait.

Non. Pas possible. Il ne fait pas cela avec les hommes.

Il y eut un mouvement de foule quand il m'invita à danser, qui détourna un peu les attentions.

Je ne trouvai rien de plus intelligent à répondre que ...

Aahhh, le baiser Vassalique !

Puis de laisser filer un soupir de stupeur. Juste un

Oh

Un peu aigû.

Puis de sourire à la spontanéïté de sa ferveur. Je ne savais pas si c'était ainsi que cela se faisait, mais son geste était beau, et si naturel, qu'il éclipsait toute tradition.

Domestique Messages : 3 Date d'inscription : 25/01/2011

Il lui avait été demandé de rapporter des rafraichissements aux invités avant que la cérémonie ne commence.
Lison était donc repartie vers les cuisines pour s'acquitter de sa tâche, mais, les arrivées successives d'invités à orienter dans les lieux, la recherche ensuite en cuisine d'un en-cas et des boissons à apporter qui n'étaient pas déjà sur place.... Tout ceci lui avait pris du temps. Bien trop de temps à la pauvre fille.
C'est donc avec du retard qu'elle ressortit de l'office les bras chargés et se dirigeait à nouveau vers la salle de réceptions.
Chargée, et espérant trouver de l'aide avant de tout verser par terre si possible...

C'est ainsi qu'elle en vint à repasser non loin de l'entrée et à apercevoir un homme, planté là, les bras chargés de vêtements. Surement le domestique de quelque invité arrivé tandis qu'elle-même était ailleurs. Pile ce qu'il lui fallait.

Hey vous!
Je parie qu'un verre en à l'office vous tenterait tandis que vos maitres festoient de leur côté.
Vous m'aideriez à leur apporter tout ceci et je vous le sers ensuite en dédommagement de votre labeur?

Ni une ni deux, sans vraiment attendre de réponse, elle commença par poser son chargement sur une commode le temps...
1. de le débarrasser de ce tas de vêtements qu'il avait dans les bras pour les poser rapidement dans un coin.
2. de lui coller aussitôt à la place les deux bouteilles de liqueur qui étaient auparavant en équilibre instable sur son propre plateau.

Et la jeune domestique de reprendre la route des salons, persuadée qu'il suivait.

je suis tout sage dans les bras de mama, je machouille le lacet de sa robe, et je constate de temps en temps que la tâche mouillée s'agradit sur le devant de sa robe, mais comme elle ne s'en rend pas compte...
je suis tout sage donc, pendant que tata Délia parle avec une jolie dame avec de beaux cheveux que je goûterais volontiers quand...

oh bon sang

soudain mama me serre un peu plus fort et m'emporte.
je le sens hoqueter, elle pleure? ah non, elle rit.
j'aime quand mama rit, ça fait du bruit et tout son ventre vibre en rythme.
alors je ris aussi pendant qu'elle sort du chateau de tata Délia, croisant ma copine Lison.
on s'arrête à la porte, mama se retourne mais personne ne nous a suivis.
et alors elle met sa tête dans mon cou et rit un peu plus fort, comme si elle en pouvait pas s'arrêter.

elle a un beau rire, mama, même quand elle me serre un peu trop fort, et moi j'aime bien rire avec elle.

Géant marseillais Messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2011

Le "oh" un peu aigu de sa (presque) cavalièr(e) lui fait tourner les yeux juste à temps pour admirer l'aisance de ce baiser. Il penche un peu la tête, du coup, lui aussi, comme pour accompagner ce baiser qui veut en dire plus long que ce qu'il n'y paraït.

Baiser de soumission, baiser d'union d'une vassale à sa suzeraine, baiser empli de promesses d'obéissance. Faut-il y voir autre chose ? Faut-il y voir autre chose au risque de passer pour vicieux. Non, car de vice, la pure et délicate Prunille n'en possède aucun. Thorvald le sait. Ce baiser n'est donc que pure allégeance. Thorvald sourit. N'est-elle pas délicieuse quand elle se soumet ... Thorvald fronce un sourcil. Elle ne devrait pas tant se soumettre à l'avenir, surtout devant son époux futur. Il faudra y remédier, et pour cela, il connait bien une ou deux choses pour la détourner de la docilité conjugale.

Mais le mariage n'est pas encore scellé. Et Thorvald est patient.

Génie de la mode Messages : 3 Date d'inscription : 26/01/2011

Gabcha regardait avec émerveillement le couple formé par la vassale et la suzeraine...Doux émois de deux langues qui se rencontrent, s'explorent, se découvrent dans le doux labyrinthe du désir.

Il chuchota à Yluxe, en bonne commère...

Vous voyez, Dame de Bonnieux, comme l'Amour prend des tournants parfois inattendus...Vous ne voulez pas de Mon Castor ou de mon Otto? Bien!Ne seriez-vous pas tentée alors par Hersende? Cette dernière vous ressemble tellement, finalement. Et ce serait un honneur pour moi de devenir le beau-frère de la Marquise!

Je suis de plus en plus fier de ma Prunille. Elle est Lordfearienne. Et Mateù la mérite amplement.

Il sourit à la Guerrière d'Apt, et conclut par un...

Ingeburge est aussi disponible...

Joli Soleil Messages : 2 Date d'inscription : 07/02/2011

Vexée , boudeuse , laisse partir tout le monde en avant, charrette Marseillais pour les festivités.

D'humeur noire Vero se calfeutrer en attendant que le lait tourne au fin fond de son atelier. La dague vole vers le portrait de Chaton...grogne et fait sa capricieuse, le toque résonne et la manche se détache, regarde la lame qui oscille encore et se demande qui est l'incapable qui a osé lui vendre une lame a manche détachable.
Cherchant à fendre les cheveux en quatre et a en découdre de vive voix et se défouler sur un être, Vero étale sa paperasse au sol et comment le tri pour trouver qui est le coupable, prends des boites et commence les classements, un peu surprise par la taille de la tâche. L'ampleur la fait dodeliner et sa rage se meut lentement dans un sommeil profond.
Un œil s'entrebâille et recommence la lecture pointillé de petits sourires et flots de larmes, lisse les lettres et missives, groumpff et grogne sur des avoirs et des factures..
Petits parchemins et notes filent vers le feu qui crépite furieusement en avalant les feuilles en fumées grasses.

Lecture rapide des rouleaux qui trainent et hausse un sourcil, les lèvres s'arrondissent et un drôle d'expression s'étale.
Ahh Injustice et mauvaise langue, gloups... l'invitation s'étale en tout lettre sous ses yeux.
Se redresse et évalue le temps qu'elle va prendre pour parcourir le chemin sans arrivée hagard et défaite.
Être présente.. Bon...
Se jette sur le coffre à babioles, sort les étoffes de circonstance, le choix s'arrête sur des voiles violine et des velours pourpres, s'en pare et harcèle pour obtenir une chariote légère et rapide, chose rondement menée en temps marseillais, indications donnée et chemin cahotant avalée.

La demeure se dresse et l'arrivée en hâte lente..
Voit une demoiselle délestant de ses vêtements.. en surplus un homme et s'en approche
Bonjour..vous pourriez m'aider, Je cherche la salle de cérémonie...

Déleste d'un gobelet et se verse un doigt de bonne mine du j'arrive après les vendanges..

La cérémonie à déjà débuté je suppose?

Cianfarandole Messages : 3 Date d'inscription : 26/01/2011

Entendant marmonner et un "aïe" étouffé au milieu d'une râlerie qui allait prendre de l'ampleur, Callishane tourna la tête et sourit légèrement.
De voir les jumeaux sur les genoux de leur grand mère et grand oncle laissait présager qu'ils avaient du passer par ceux de Rhys car elle doutait qu'ils aient pris la peine de mettre un pied par terre..

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Apparemment, cela n'était pas applicable seulement aux adultes.

Et finalement, à voir tout ce monde qu'elle ne connait pas, détournant son regard des enfants pour continuer de suivre un peu de partout, elle s'en dit que les voyages, dont elle se targue d'augmenter la fréquence, ne sont encore que trop isolés.

Laissant son fils se rapprocher de son père, elle l'avertit du regard de ne pas rien tenter pour déranger sa soeur et reposa les yeux sur Prunille juste à temps pour la voir.. heuu.. la voir .. lavoir.. non pas lavoir.. à moins que lavoir dans bouche.. sur bouche.. ou pas tout à fait.

Un regard pour Beli, regard incrédule et innocent.. et non pas quémandeur..
Mais.. c'est possible ça?

J'ai vu ce que j'ai vu.. ou on a trop bu avant de venir?...

Vieux croûlant bedonnant Messages : 9 Date d'inscription : 18/01/2011

Tiens ! Les Audisio débarquèrent. Mateù se redressa sur son siège, ajusta une mèche rebelle, ajusta son col et sourit, bêtement, jusqu’à ce que le couple prenne place et lui tourne le dos. Ceci fait, il relâcha son sourire crispé et s’affaissa à nouveau.

Oh ! Le couple était devenu trio. Mais… Un instant… Enfant, mariage, baptême, je reporte deux que je multiplie par neuf, je retiens 42 et…Mateù s’arrêta net dans ses savants calculs. C’est que la scène offerte par Prunille et Doch était ahurissante !

A côté du Baron, Savié sautillait sur son siège, tout émoustillé qu’il était. Si Mateù avait su que le petit n’était pas le seul à se faire travailler par ses sangs…

Bref, toujours est-il que le baiser fut des plus langoureux. Il n’avait jamais eu de vassale. A cet instant, il se demanda bien pourquoi. Mais c’était un autre débat.

Le moment de surprise passé, il soupira. Décidément, Prunille embrassait bien du monde ces derniers temps…

Cependant, une chose était certaine, il faudrait inviter la Baronne à la nuit de Noces !

Petit obsédé Messages : 4 Date d'inscription : 30/01/2011

Son père la regardait beaucoup, la jeunette, il en faisait de même. Les arrivants réussirent à lui faire détacher son regard, un instant, juste le temps de voir un fessard rebondi s'installer devant lui. Plus haut les yeux, pensa-t-il. Plus haut. Oui, mais elle tournait le dos ! Il était donc excusé.

Il eut le même geste que son père pour s'avachir dans son siège, reprenant sa contemplation. La jeunesse attirait plus que jamais son regard. Les autres arrivants n'arrivèrent pas à lui arracher la moindre once d'attention. Il était tout à elle, à ces lèvres qui se posaient sur celles de sa suzeraine...

Le presque plus gamin trépigna légèrement, sans les quitter des yeux il tira la manche de son père, se pencha vers lui et murmura qu'il devrait prendre une vassale, mais surtout, surtout, le laisser mener la cérémonie ! Il n'allait pas refuser ça à son fils ?

D'ailleurs, quelqu'un pouvait-il être vassal de deux nobles différents ? C'est qu'il s'imaginait déjà goûter au baiser vassalique, Savié.

Boîteux Impérial Messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2011

[Dans le Hall... Toujours]

Alors qu'il allait se décider à essayer la première porte, un couple débarqua dans le Hall. L'homme qu'il avait vu désherber le jardin mais qui portait maintenant d'autres vêtements, accompagné d'une jolie dame aux cheveux aussi noirs que sa figure était pâle. A peine le temps de les détailler que, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la jeune femme lui colle un tas de vêtements crasseux dans les bras avant de partir sans demander son reste en embarquant son compagnon et un bambin endormi.
A peine le temps de se remettre de sa surprise qu'une autre personne arrivait. Plus jeune, d'allure plus modeste et avenante. Toute mignonne, avec ses mèches rebelles maintenues plus ou moins en place par un foulard noué sur sa tête, et les bras aussi chargés que les siens. Par contre, évidemment, elle le prend elle aussi pour un autre. Mais l'idée n'est pas dénuée d'intérêt... Un verre, l'office, sa compagnie. Il y a pire occupation pour attendre la fin de la cérémonie, sûrement aussi barbante que tous les baptêmes et autres blablas officiels auxquels il a pu assister. En plus, elles ont l'air bonnes ces bouteilles.

Lui emboîtant le pas vers le fameux salon, tentant tant bien que mal de maintenir son plateau en équilibre sur une main et de s'appuyer juste ce qu'il faut sur sa canne* pour s'en aider sans qu'elle dérape sur le sol (exercice périlleux s'il en est, dans ces conditions), il dut vite s'arrêter pour répondre à la sollicitation d'une troisième représentante de la gent féminine. Encore plus pâle que la première, les cheveux aussi rebelles que la seconde et ramassés en un chignon sommaire sur sa nuque, presque aussi grande que lui et, surtout... maigre. A tel point que ThufThuf se demandait si un corset aurait pu la faire paraître plus fine encore. Son allure, mariée au choix des étoffes sombres, semblait faite pour la confondre avec la Grande Faucheuse (telle que lui, en tous les cas, se l'imaginait). Et pourtant, malgré tout, elle souriait et semblait bien en vie.

Si elle sait se servir un verre et boire, elle ne doit pas être si redoutable... Et puis de toutes façons elle parle... m'étonnerait que la mort me cause... Surtout pour demander où en est une fichue cérémonie anoblissement... Hum... Répondons-lui, ça ne mange pas de pain... Et puis d'ailleurs j'ai faim! Et soif... Il ponctua en conséquence ses pensées d'une phrase pleine d'un bon sens qui n'appartenait qu'à lui: Eh bien... Vu que je n'en sais rien... du tout... je vous propose de suivre avec moi la jeunette qui vient de partir vers la salle de réception. Quitte à ne pas savoir où nous sommes attendus en ce moment, autant se rendre là où nous le serons plus tard... Non? L'invitation lui semblait des plus logiques et, ponctuée d'un petit sourire, il voyait mal comment l'assoiffée violine aurait pu la refuser. C'est donc avec le sentiment du devoir accompli et avec le pas si secret espoir de trouver un siège confortable pour soulager sa jambe et une table pour le fardeau encombrant son membre antérieur qu'il emboîta, tant bien que mal, le pas de la servante qui ne semblait pas avoir dans l'idée de l'attendre plus que de nécessaire.

*Son seul signe ostensible de richesse, dissonant avec le reste. Pied et pommeau en argent, ce dernier représentant une tête de cheval; corps en merisier.

Joli Soleil Messages : 2 Date d'inscription : 07/02/2011

Vero écoute la logique, vacillante d'un soupçon douteux et reste gobelet et carafe à la main, pèse le pour plutôt que le contre et se laisse assez facilement entrainer.

Fort bien, cela me semble plus que raisonnable comme suggestion, pétri même d'un bon sens imparable.
Salle de cérémonie ou salle de réception la nuance est fine soit je vous suis et vous allège d'un poids

Brandi la carafe et rit doucement, l'effet du liquide ou juste heureuse d'être, difficile de savoir.

Donc nous sommes en avance?

Sur ce joli constat, jette un petit coup d'œil inquiet vers la silhouette qui s'éclipse rapidement dans le couloir, s'agirait de ne pas perdre la guide pour l'avance et se retrouver à errer pour finir encore en retard. Enchâsse vite le pas sur celui plus acrobatique et évite de se prendre les pieds dans l'ornement qui frappe le sol en cadence de ses pas.

Entre finalement dans une pièce des plus joliment agencée et hausse un sourcil appréciateur.

Messire je vous remercie de votre aide..j'avoue qu'il y a nettement pire comme lieu et situation a vivre.

S'élance sur une chaise qui possède des allures accueillante et pose ce qu'elle a en sa possession sur le petit guéridon stratégiquement posé non loin. Grand soupire d'aise et dépliage gracieux des échasses qui lui servent à se mouvoir. Regarde son hôte du moment et murmure dans la vaste salle

Je crois que nous avons de quoi pour nous faire patienter sans ennui.

Tatoune adorée Messages : 3 Date d'inscription : 28/01/2011

C'est un éclat de rire à peine dissimulé qui anime la veuve. Ce n'est pas la désinvolture et la touchante passion de sa nièce dont elle se moque mais des affabulations de Gabcha. Elle inspecte le fond du regard de son beau-frère, y cherchant la marque de l'intoxication par l'alcool du dénommé Dariusz, qui rendrai fou, selon certains...mais point d'oeil vitreux, aucun vaisseau dilaté. Non..juste...Gabcha...
Décidément, vous n'en démordrez pas. Je pensais que vous aviez abusé de la fameuse wodka de Dariusz pour penser à des inepsies pareilles...croyez-vous vraiment qu'une femme fasse mieux office qu'un homme dans mon cas? Tout de même, que d'élucubrations! Je ne puis envisager telle hérésie...Et, Ingeburge...Seigneur Aristote; vous n'y pensez pas!

Prise au jeu, malgré tout, elle tourne légèrement la tête et parcourt l'assemblée. Une fois n'est pas coutume, elle s'attarde plus sur les femmes que sur les hommes. Un visage requiert son attention.
Tenez, s'il en était une qui devait me plaire...cette femme là-bas, aux côtés de Thorvald. Je ne l'ai jamais vue...son visage est peu commun. Elle me fait penser à quelqu'un...mais...rrrr...ma mémoire me fait toujours défaut dans ces cas là!

Et Yluxe de scruter le berger travesti, échafaudant in petto toutes sortes d'hypothèses quant à son identité.